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L'avis des experts

• Roger Fauroux, agrégé d'allemand, président d'honneur de Saint-Gobain, ancien ministre de l'Industrie :

« Pourquoi la plupart (des littéraires) ont-ils brillamment réussi ? D'abord parce qu'ils savaient mieux que d'autres manier le discours et la plume, la " communication " dont on découvre qu'elle est un élément essentiel d'une gestion moderne. »

• P. Moussa, ancien président de Paribas, fondateur du groupe Pallas :

« Dans les entreprises, (...) la seule chose qu'on ne peut remplacer c'est le jugement et, pour la formation du jugement, rien n'égale l'art rhétorique(celui que, dans les études secondaire, développe la dissertation) et la fréquentation intelligente des classiques. »

• Louis Schweitzer, Président-Directeur Général de Renault SA :

« (La) réussite [d’un chef d’entreprise] dépend de sa capacité de définir, de transmettre et de faire partager des objectifs. Sans la maîtrise de la langue et du discours qu'apporte l'enseignement littéraire, il est impuissant. »

• Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France, président de la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement :

« Cette formation de base (études de Lettres, latin, grec, philosophie) m'a donné deux atouts : – un apprentissage de la rigueur intellectuelle et du raisonnement ; – une aptitude à exprimer les idées avec clarté et précision. Et ce ne sont là que les aspects les plus directement « utiles » de cet enseignement. »

• Ambroise Roux, président d'honneur de la Compagnie Générale d'Electricité :

« …il m'apparaît indispensable, pour ceux qui ambitionnent d'être des hommes complets, de suivre des études classiques. Français, latin et même grec sont donc, à mon avis, primordiaux. »

• Etienne Wolf, professeur d'embryologie, administrateur honoraire du Collège de France, membre de l'Académie française et de l'Académie des sciences :

La plupart des mots français courant, et pas seulement scientifiques, sont d'origine latine ; la plupart des termes médicaux sont d'origine grecque. L'étude de ces deux langues est donc indispensable non seulement à la culture, mais à l'usage quotidien. »

• Raymond Lévy, président d'honneur de Renault SA, président de la Fondation européenne pour le management par la qualité :

« Le sacrifice de ces filières [littéraires] auquel nous assistons aujourd'hui, ne se fait pas, à mon sens, au profit des matières scientifiques ; il traduit seulement un renoncement à une certaine richesse qui manquera à ceux qui ne l'ont pas acquise, tout à la fois dans leur vie professionnelle et dans leur bonheur personnel. »

• Le professeur Christian Cabrol, spécialiste en chirurgie cardio-vasculaire :

« En un siècle où la technique va prendre une importance considérable, la formation d'une tête bien faite, assouplie et enrichie par l'apprentissage des grandes langues classiques, latin et grec, témoins toujours vivants des grandes civilisations qui les ont employées, apportera l'équilibre d'une culture humaniste indispensable à la juste appréciation des valeurs. »

• Antoine Gridel, directeur de Nina Ricci, président du Comité Montaigne :

« La haute couture sait que préserver son passé revient à assurer son avenir. Elle sait que penser à hier en domptant les grands textes classiques c'est affronter demain sans oublier le présent. C'est affronter la vie avec ce qui est le plus grand des talents : l'intelligence et le style. »


Tous sont cités par Jacqueline de Romilly dans sa Lettre aux parents sur les choix scolaires, aux éditions de Fallois.