3. HM. Les croisades

En 1078, les Turcs seldjoukides se mirent à massacrer et soumettre les chrétiens de Jérusalem et alentours et refusèrent de laisser passer ceux qui allaient en pélerinage vers la ville sainte. C'est une des pricipales raisons qui poussèrent la chrétienté à prendre les armes pour libérer le tombeau du Christ. 

En 1095, le pape Urbain II répond favorablement à la demande d'aide d'Alexis Commène, empereur chrétien d'Orient, et lance un appel à la croisade lors du concile de Clermont. Il promet le pardon des péchés aux chevaliers qui partiront pour porter secours aux chrétiens d'Orient et désigne l'évêque du Puy, Adhémar de Monteil, pour diriger cette croisade.

En 1096, c'est d'abord le petit peuple qui s'ébranle, mené par Pierre l'Ermite, sans attendre les barons, Cette croisade populaire se solde par un échec. Par inexpérience et désorganisation, elle fut le cadre d'excès, de pillages, de maladies, de famines et de massacres. Très peu y survivront. 

Quelques temps après, de toutes l'Europe, s'engagent les barons, menés par différents seigneurs. Ils forment 4 armées principales. l'un de leurs chefs, Godefroy de Bouillon, est réputé piur sa bravoure et sa sainteté. 

Après de nombreuses péripéties, les croisés s'emparent de jérusalem, le 15 juillet 1099. Godefroy de Bouillon, devient le 1er roi de Jérusalem, mais en refuse le titre par piété. A partir de ce moment, pendant près de deux siècles, jusqu'en 1291, il y eut des royaumes chrétiens au Proche-Orient, sur les territoires de la Syrie, du Liban et à Chypre, avant que les musulmans ne deviennent maîtres de la région.