Description (Indéterminé) |
Les noms féminins en é qui ne se terminent pas par té ou tié s’écrivent ée (sauf clé, clef). Ex. : purée, virée…
Les noms féminins en té ou tié expriment une qualité, un sentiment et s’écrivent té (sauf ceux qui expriment une idée de contenance et qui terminent généralement par ée : brouettée, cuillérée…, ainsi que dictée, jetée, montée, pâtée, portée) Ex. : bonté, pitié, vérité, amitié…
Les noms féminins terminés par le son « u » s’écrivent ue (excepté la bru, la glu, la tribu, la vertu). Les noms féminins terminés par le son « u » s’écrivent ue (la bru, la glu, la tribu et la vertu exceptées1). Ex. : avenue, rue, vue, étendue, entrevue… 1 Admirez au passage l’accord d’excepté quand il suit le nom auquel il se rapporte. Dans le cas contraire, il est considéré comme une préposition, invariable donc, comme approuvé, attendu, certifié, communiqué, compris, entendu, lu, ôté, ouï, passé, reçu, supposé, vu, mis à part et étant donné (pour les 2 derniers, les grammairiens ne sont pas d’accord : vive la diversité !).
Les noms en ule (sauf calcul, recul, consul, bulle et tulle). Ex. : fécule, pécule…
Les noms en ure (sauf mur, fémur, azur, futur). Ex. : murmure, épure, gageure, envergure…
Les noms terminés par le son « oir ». Féminins, toujours oire. Ex. : armoire, écritoire… Masculins, le plus souvent oir (excepté interrogatoire, ivoire, laboratoire, observatoire, pourboire, réfectoire, territoire, accessoire, auditoire, conservatoire, consistoire…) Ex. : dévidoir, dortoir, crachoir, accoudoir, espoir…
Les noms en « o ». Beaucoup se terminent par eau. Ex. : agneau, veau, réseau, eau… Quelques-uns par au (landau), aud (crapaud), aut (héraut), aux (taux) ; jamais de e si consonne finale. Un certain nombre par oc (croc), ot (cahot), op (galop), os (clos), o (mémento) : chercher un nom de la même famille. Ex. : croc/crochet ; galop/galoper ; clos/close…
Les noms en « i ». Les féminins s’écrivent ie (sauf souris, brebis, perdrix, fourmi, nuit). Ex. : vie, ortie, hostie, sortie, mie… Les masculins peuvent s’écrire ie. Ex. : génie, amphibie…
Les noms masculins s’écrivent ail, eil, euil. Ex. : travail, soleil, chevreuil… Les noms féminins : aille, eille, euille. Ex. : trouvaille, merveille, feuille. Attention : un portefeuille, le chèvrefeuille… (composé de feuille), mais cerfeuil On écrit ueil pour le son « euil » après les lettres g et c : recueil, accueil…
Les noms féminins en « ou » s’écrivent oue (sauf la toux). Ex. : roue, joue, boue…
La plupart des noms en « eu » sont masculins et s’écrivent eu (mais noeud !). Ex. : voeu, aveu, neveu, feu, lieu... ou, comme les adjectifs à partir desquels ils sont formés, eux. Ex. : peureux, résineux, nécessiteux. Les noms féminins s’écrivent eue. Ex. : lieue, queue…
Noms masculins généralement en oi, féminins en oie, (mais doigt, croix, foie, foi, fois…). Ex. : emploi, joie…
Le beurre, la demeure, une heure, un leurre sont les seuls mots en « eur »à prendre un e final ; un heurt prend un t. Sinon : bonheur, ferveur, ascenseur, odeur, raideur…
La plupart des noms masculins en « é » s’écrivent er. Ex. : quartier, banquier, déjeuner). D’autres s’écrivent é, principalement des participes passés substantivés. Ex. : bébé, marché, condamné, résumé, énoncé… Parfois ée. Ex. : camée, pygmée, trophée…
La terminaison des noms masculins au son « ê » s’écrit généralement et, (sauf les noms venant d’un verbe en ayer qui s’écrivent ai (balai). Mais aspect, portrait, mets, quai, faix…). Ex. : budget, ticket. La terminaison des noms féminins (sauf la paix et la forêt) s’écrit aie. Ex. : raie, haie, plaie…
En fin de mot, le son « in » s’écrit généralement in ou ain (notez cependant : la faim, un daim, un essaim ; le frein, le rein, le sein, le dessein/projet…). Ex. : demain, matin, chemin, pépin…
En fin de mot, généralement, ance ou ence (cependant, parfois, anse (panse) ou ense (dense). Ex. : espérance, constance, persévérance, démence, instance, France…
L’ours, le velours, le cours (et ses composés), toujours : ces mots prennent un s au singulier.
Les verbes épandre et répandre sont les seuls à s’écrire avec un a. Les autres prennent un e. Ex. : descendre, entendre… Les verbes craindre, contraindre et plaindre sont les seuls à s’écrire avec un a. Les autres prennent un e. Ex. : feindre, éteindre, peindre, atteindre…
Trouver la lettre finale d’un nom masculin ? Le mettre au féminin ou chercher un mot de la même famille. Ex. : pâtissier, pâtissière, repos, reposer. (Mais… abri, brin, favori, étain, chaos, dépôt, héros).
Les adjectifs qualificatifs terminés au masculin par le son « ique » s’écrivent ique (sauf public). Ex. : véridique, identique, pratique, politique, juridique…
Ceux terminés par le son « oire », s’écrivent oire (sauf noir). Ex. : propitiatoire, expiatoire, probatoire…
Ceux terminés par le son « ile », s’écrivent ile (sauf civil, subtil, puéril, vil, viril, volatil et tranquille). Ex. : cinéphile, débile, fébrile, volubile…
Tous les mots terminés par le son « zon » s’écrivent son (sauf gazon et horizon). Ex. : prison, oraison, cloison, guérison…
Passion et compassion sont les seuls mots qui s’écrivent avec deux s. Les autres s’écrivent ation. Ex. : dégradation, classification, ration, exagération, information… Mission (ses composés et ses dérivés) prend deux s. Les autres mots s’écrivent ition. Ex. : prétérition, finition, définition… Latin oblige !
Formation des adverbes :
Si un adjectif se termine par « ent », l’adverbe formé avec lui s’écrira emment. Ex. : violent/violemment ; patient/patiemment ; fréquent/fréquemment…
Si un adjectif se termine par « ant », l’adverbe s’écrira amment. Ex. : constant/constamment, méchant/méchamment ; étonnant/étonnamment…
Pour les autres adjectifs, on forme l’adverbe correspondant à partir du féminin en rajoutant la terminaison « ment ». Ex. : doux/douce/doucement ; ferme/fermement ; rapide/rapidement… |