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1. OL. accents et signes - *

Domaine Langue française
Chapitre 1. Le mot en lui-même _
Notion 1. OL. Orthographe des mots 0
Description (2- Facile)

1. Les accents sont des signes orthographiques qui servent la prononciation ou qui permettent de distinguer des mots entre eux.
Il y a trois sortes d'e : l'e muet qui ne se prononce pas ou peu, l'e fermé, l'e ouvert.

  • L'accent aigu indique un e fermé (bébé, vérité) ;
  • l'accent grave indique un e ouvert (mère, père) dont l'ouverture n'est pas due à une consonne double qui suit (apelle) ; il peut aussi différencier certains mots (ou = ou bien ; où = le lieu), sans influer sur la prononciation ;
  • l'accent circonflexe indique une voyelle longue (pôle) ; il rappelle souvent la disparition d'une lettre (fenêtre < fenestre) ; parfois, il sert à différencier deux formes proches (il croit en Dieu ; il croît en sagesse).
    L'accent circonflexe est obligatoire :
    • ¤¤ dans les terminaisons verbales du passé simple (nous et vous) : nous aimâmes, vous finîtes
    • ¤¤ dans les terminaisons du subjonctif imparfait (il ) : qu'il mourût
    • ¤¤ dans les formes verbales de croître homographes de celles de croire : il croit en Dieu / il croît en sagesse
    • ¤ pour distinguer les mots jeûne(s)mûrsûr (au singulier): rompre un jeûne / être jeune ; un fruit mûr / le mur de la maison ; être sûr (certain) / poser sur la table.
    • ¤¤ dans les participes passés mû (mouvoir) et dû (devoir), au masculin singulier seulement : il a dû (devoir) descendre du car ; il est mû par l'intérêt.

2. Le tréma se met sur les voyelles e, i et u quand elles doivent être prononcées séparément de la voyelle précédente (aïeul; ciguë...). Il est à noter que la réforme orthographique autorise désormais à le placer sur la première voyelle.

3. La cédille se place sous la lettre c pour lui donner le son ss devant les voyelles a, o et u (leçon, maçonnerie...)

4. Le trait d'union sert le plus souvent à réunir plusieurs mots pour n'en former qu'un seul. Il est utilisé dans certaines formes verbales (pronom sujet inversé) ou pour unir plusieurs monosyllabiques auxquels on a rajouté une lettre " de confort " pour la pronociation (y a-t-il, vas-y...).

5. L'apostrophe indique l'élision (ou suppression) de a, e, i devant les mots commençants par une voyelle ou un h muet (l'amour, l'homme, s'il faut...).